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L'infâme capharnaüm de Lionel

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20 septembre 2009

Bienvenue

C'est rigolo, j'ai toujours été réticent avec les blogs. Et voila que je m'y essaie ! Comme on dit "il n'y a que les imbéciles ...." Jusqu'à présent, j'ai essayé toutes sortes de choses (voir ici) Alors, je ne sais pas trop où je vais, sauf pour le titre,...
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5 novembre 2013

Permis à points... ou carte grise ?

J'avais déjà eu l'occasion de me livrer à ce qui a été pris pour une "honteuse provocation" sur le forum d'un site consacré aux radars de contrôle de vitesse et autres dispositifs répressifs. Ce forum est (c'est étonnant !) devenu moribond depuis que j'en ai retiré toutes mes contributions.

Je ne faisais que suggérer l'affichage "tête haute" de la vitesse des véhicules à leurs conducteurs, ainsi qu'à tout un chacun par l'intermédiaire d'un afficheur LED (par exemple sur les plaques d'immatriculation).

"Je roule à xx km/h".

Au nom du "respect de la vie privée" (???) et autres considérations "libérales", que n'ai-je pas essuyé comme volées de bois vert ! J'en ris encore ! Et pourtant...

Aujourd'hui m'est venue une autre "idée" du même tonneau. Là, j'ai prévenu : à prendre au Xième degré (quoique ?)

La faille juridique qui est exploitée par les avocats de ceux "qui ont les moyens" pour échapper au grignotage de leur permis de conduire, au fur et à mesure de leur mépris des règles, est que les dispositifs automatisés ne permettent pas, la plupart du temps, d'identifier le conducteur en infraction, du fait que le cliché "probant" est pris par l'arrière.

De ce fait, les "gros malins" friqués utilisent des "véhicules de société", ce qui n'oblige celles-ci qu'à payer les amendes, mais pas à "dénoncer" les auteurs des infractions (voire des délits, selon).

De même les employeurs ne sont pas tenus à ce que le dispositif s'applique à leurs salariés, la dépossession du "précieux sésame" étant assimilée illico à la perte d'un emploi.

Il serait pourtant très simple et amha parfaitement légal dans ce cas de reporter le nombre de points ainsi "perdus" (mais non affectés à des personnes) ... au certificat d'immatriculation du véhicule !

J'attends les contre-arguments "moraux" ou "économiques" de pied ferme ;-p

22 avril 2010

Pourquoi le voile intégral m'énerve.

Un "détail" qui n'est jamais mentionné dans les interminables polémiques sur ce sujet :

Certains évoquent l'absence de ce vecteur de communication que sont les sourires et les expresions faciales en général.
Qui en revanche a jamais parlé de la lecture labiale, qui s'avère ainsi impossible pour les malentendants qui trouvent d'habitude dans cet exercice un palliatif assez efficace à leur handicap ?
Comme je fais partie de cette dernière catégorie, je ne peux manquer de le relever.

Une question idiote, alors :
Si une femme porteuse de cette prison mobile se trouve prise d'un malaise, serai-je poursuivi pour non-assistance à personne en danger si je ne peux comprendre ce qu'elle me dit, ou pour agression si je la dévoile pour l'entendre ?

Édité le 17 mai 2020

Hélas la pandémie de Covid-19 aura eu cette conséquence, avec le port du masque qui se généralise, qu'au lieu de m'énerver je vais devoir m'équiper, macache pompon pour la lecture labiale !

1 avril 2010

Importante réforme de la signalisation routière

Une réforme importante de la signalisation routière va corriger profondément nos habitudes.

L'unité de vitesse utilisée jusqu'à présent était le km/h (kilomètre à l'heure) et toute la signalisation routière ainsi que les indicateurs de vitesse des véhicules affichaient des vitesses dans cette unité.

Or celle-ci n'est pas l'unité légale de mesure de la vitesse, telle que définie par le Système International (norme ISO 1000).
Les unités de base de mesure de longueur et de temps étant le mètre et la seconde, l'unité (dérivée) de mesure de la vitesse instantanée est donc le m/s (mètre par seconde).

La signalisation routière, les indicateurs de vitesse, mais également les dispositifs de contrôle/répression (radars) et les dispositions légales du code de la route vont donc devoir être modifiés pour respecter cette norme scientifique.

A titre indicatif, 1 m/s équivaut à 3,6 km/h.

Cette modification aura également pour avantage de rapprocher la perception de la vitesse par les conducteurs de véhicules à moteur des réalités physiologiques et balistiques de cette activité.

En effet, à quoi cela sert-il de mesurer les "performances" d'une masse de ce poids dans une unité qui n'a de rapport qu'avec le fantasme ou la fameuse "moyenne", alors que les évènements qui surviennent au cours d'un trajet se gèrent à l'échelle des secondes.
Les astuces mnémotechniques enseignées lors des cours de conduite sont d'ailleurs peu cohérentes avec cette échelle de temps, exemple :

Un véhicule qui roule à 50 km/h parcourt 50/3.6=13.88... m/s
La capacité de décélération exigible de tout véhicule est de 0.6m/s/s

Comment nous enseigne-t'on la distance d'arrêt minimale à partir de cette vitesse ?
"Il suffit d'élever au carré les dizaines de km/h pour obtenir une distance en mètres, c.a.d. 5*5=25"

Vous faites du calcul mental, ou vous faites attention à votre route, vous ?

Changeons radicalement de point de vue, voulez-vous ?

Si je roule à 13.88....m/s, je SAIS que lorsque je commencerai à réagir au moindre stimulus il se sera passé au moins 1.5 s (le législateur est optimiste lorsqu'il accorde 1 s de temps de réaction) ... et j'aurai inéluctablement déjà parcouru 27.77... m !
Je SAIS que lorsque je vois un feu passer à l'orange ET si je ne "lève pas le pied" je pourrai parcourir AU MAXIMUM 41.66... m avant que le feu ne passe au rouge, au bout de 3 s (délai légal des feux en ville). Aurai-je franchi à coup sûr le carrefour ? D'autant que si j'ai été raisonnablement prudent dans ma conduite, je ne roule pas à cette vitesse MAXIMALE autorisée (de 13.88... m/s), ma distance de freinage sera bien plus courte etc etc
Si je raisonne (et si divers instruments "tête haute", collimateurs et dispositifs à inventer m'y aident) en grandeurs qui sont directement accessibles à mes sens, redeviendrai-je plus sensible à la masse de l'objet balistique que je pilote ?

N'y-a t-il pas là une belle opportunité ?

Je vous laisse phosphorer là dessus !

Et pour améliorer vos capacités de réflexion .... mangez du poisson !

20 décembre 2009

Meilleurs vœux

Je tiens à présenter aux employés de la TCAR mes meilleurs vœux de prompt rétablissement, suite à l'épidémie de gastro-entérite qui les a frappés ce samedi.

Hoël et Sarah mettent un peu de beurre dans leurs épinards en tenant pendant la période des fêtes le stand de "la ferme de Martine" (vente directe de produits fermiers "bio"), rue Cauchoise à Rouen (toute proche de la place du Vieux-Marché).

La vague de froid et les chutes de neige sont persistantes ces jours-ci, Hoël nous téléphone pour qu'on lui procure une paire de gants.
Je programme donc mon après-midi : un petit saut en centre-ville par le Métrobus, retrouver les "jeunes" pour leur passer ces gants, un saut à l'Armitière pour bouquiner, à la boutique SFR pour faire recharger ma "balise de détresse" (10 € tous les six mois afin de conserver le numéro de portable sur lequel les proches pourraient me joindre en cas d'urgence), chez Leclerc pour me réapprovisionner en laitages et pour finir un saut au foyer d'AlSol pour prendre des nouvelles de Jean-Pierre.

Mouais ! La station du métro sur la place de l'hôtel de ville est déserte ... et pour cause !
Après une bonne dizaine de minutes d'attente je repère (difficilement à contre-jour) le panneau "lumineux" (!) qui annonce ... 1 h d'attente.
Suit une annonce par haut-parleur : le sévice des bus et métros est interrompu aujourd'hui ... à cause du froid ?
Les rues (principales) sont pourtant dégagées, la circulation automobile normale (sauf dans notre lotissement, complètement verglacé).

C'est donc parti pour une séance de manivelles, après tout il n'est que 14h45, le soleil brille et jun peu d'exercice ne me fera pas de mal !
Les trottoirs sont dans l'ensemble  bien dégagés (sauf parfois devant certains édifices publics, par exemple la CPAM)

Je retrouve une Sarah emmitouflée  qui n'est encore pas tout-à-fait frigorifiée.
La rue Cauchoise est très calme, Hoël est rentré terminer un devoir, il prendra le relais plus tard.
La bonne soupe au potimarron est tenue au chaud, si besoin est Sarah pourra manger son fonds de commerce pour tenir le choc. Une fanfare met un peu d'ambiance.

stand

Les "bons fromagers" du Vieux-Marché n'ont pas de fromage sans sel aujourd'hui, mais leur clientèle semble fidèle ... et avoir les moyens de sa gourmandise, le plateau est bien fourni !

Le clin d'œil du mauvais esprit :

"On pourrait faire une bonne flambée pour se réchauffer, nom d'un petit Cauchon !"

bucher

Et moi qui croyais que les Marchés de Noël servaient à vendre des produits locaux ?

L'affaire se corse!

corse

La rue du Gros Horloge est tout de même bondée, les quais bas envahis par les bagnoles (tiens ! la voisine !)

Une petite séance de défoulement au guichet central de la TCAR, la préposée imperturbable ne veut pas faire le "geste commercial" que je lui demande "puisque c'est une grève" (je lui demandais en compensation le ticket que je n'avais pu valider aujourd'hui).
Je la charge de transmettre à sa hiérarchie et aux récidivistes mes meilleurs vœux de prompt rétablissement.
Elle ne peut qu'éclater de rire quand je précise "à ces enfoirés", se rembrunit lorsque je lui fais remarquer que tous les blogueurs ne sont pas des planqués derrière leur clavier, parfois des usagers mécontents.
Il faut dire qu'il n'y a (à ma connaissance) aucune période des fêtes de fin d'année qui n'ait été émaillée d'une grève dans cette filiale de Véolia Transports.
Je ne me prononcerai pas sur le corporatisme syndical ou le pourrissement patronal, mais l'usager du sévice public a aussi sa mémoire de ces choses et le contribuable son opinion.
Définitivement ces gens ne trouveront aucun soutien de ma part lorsqu'ils se plaindront d'incivilités (verbales).

gastro_tcar

Ca parait quand même une affaire bien rodée, une grève à la TCAR, non ?

A la boutique SFR du centre St-Sever je rigole un peu en prenant mon tour au milieu des "vrais clients" qui s'achètent le portable dernier cri et l'abonnement qui va avec, bien juteux.
Avec ma recharge minimale et ma demande au vendeur d'effectuer lui-même la manœuvre de re-créditation j'ai bien conscience (et j'en jouis) de passer pour le dernier des dinosaures. Je n'arrive même pas à le déconcentrer en lui contant par le menu la nécessité que j'ai eue un jour de me procurer un portable "de secours", l'invasion des "téou" ayant provoqué une raréfaction des "bonnes vieilles cabines à carte".

Je trouve quelques laitages chez Leclerc (que le rayon librairie est pauvre !) et via la rue d'Elbeuf et la rue de Trianon, direction le centre médico-social et un petit caoua au foyer d'AlSol.
Les nouvelles de Jean-Pierre (l'incorruptible et informatico-réfractaire trésorier de l'association) sont malgré tout rassurantes, mais il en a pour au moins deux mois d'hosto.

Retour au chaud en bon "Dahu" sottevillais.
En effet toutes les rues (les trottoirs) parallèles à la pente sont généralement bien dégagées, ce qui n'est pas le cas de toutes les rues en pente !
Les obligations civiques des riverains (particuliers, commerçants et "institutionnels") ne sont pas toujours remplies, certains donneurs de leçons bien connus se l'entendront dire.

Somme toute une bonne après-midi tout de même : exercice et adrénaline étaient au rendez-vous.

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10 décembre 2009

H1N1, c'est pas Ebola (heureusement !)

Au jour où j'écris mon billet, je viens de me faire vacciner contre la grippe A H1N1 ... et malgré la déclaration de l'état de pandémie et l'intense battage médiatique, il semble encore que ce ne soit pas le cataclysme annoncé. Tant mieux !

Si je devais me fier à ma seule expérience, j'éprouverais un intense soulagement à l'idée de savoir que ce virus n'est pas aussi violent que celui qui cause les fièvres hémorragiques (dit "Ebola"), tel qu'en ont décrit les ravages plusieurs auteurs de catastrophe-fiction dans leurs romans ou dans des téléfilms.

Parce que le dispositif de vaccination "de masse" (tel que je l'ai vu fonctionner), quelle gabegie !

J'estime avoir été assez chanceux (ou avisé) car somme toute je ne me suis déplacé que trois fois et n'ai passé au total que deux heures dans le centre de vaccination.

Petite chronologie :

Je reçois (faisant partie des "personnes sensibles") mes bons de vaccination pour la grippe saisonnière et pour la grippe A H1N1 dans les délais annoncés.

Mais une panne de réfrigérateur rend la dose de vaccin anti-grippal inutilisable ; je m'en procure une autre (à mes frais bien entendu) et je me fais vacciner dès le retour de congés de notre infirmière habituelle.

Le délai de 3 semaines avant de se faire vacciner cette fois contre le H1N1 échoit donc la semaine dernière, ce qui coïncide avec ma visite de routine chez mon médecin traitant.
Nous passons ensemble en revue les points qui feront l'objet du petit questionnaire préalable (allergies, médicaments, etc ...) et le toubib me dit "vous pouvez vous faire vacciner".
Aucun surcoût pour l'assurance maladie et il parait qu'on a institué le principe du "médecin référent" dans ce but : c'est lui qui est censé bien connaître son patient, non ?

Dès le lundi matin je me pointe donc à 10h au centre de vaccination mentionné sur ma "convocation", à l'autre bout de la rive gauche, 20mn en voiture, 3/4h par les transports en commun (un changement)
Les horaires d'ouverture sont de 12h à 19h50 en semaine !

Comme j'ai vu une affichette invitant "les rendez-vous internet" à se rendre directement à l'accueil, sitôt rentré je cherche (et je trouve facilement) les coordonnées d'un site de prise de rendez-vous.
Le premier créneau disponible ce jour-là est pour 15h40, je m'inscris en ligne et je confirme ce rendez-vous, je reçois immédiatement l'accusé de réception dans ma messagerie.
Je prends également rendez-vous pour mon épouse le jeudi suivant, pour le premier créneau : 12h30
Idem, le mail de confirmation arrive immédiatement.

A 15h30 je m"adresse donc à l'accueil et demande à la dame qui m'accueille si je suis sûr de passer avant la tombée de la nuit (je ne peux pas conduire de nuit), faute de quoi je préfère prendre un autre rendez-vous.
La salle d'accueil est vide, les hôtesses ne semblent pas bousculées et celle qui s'occupe de mon dossier commence à brasser de la paperasse, agrafer des formulaires, cocher des cases en faisant la démonstration à .... une stagiaire ?
Elle me tend un petit ticket vert et m'invite à passer dans la grande salle, à y remplir le petit questionnaire qu'elle m'a donné et à me présenter au médecin. Jusque là, ça va !

Mais la salle est bondée de gens qui attendent visiblement depuis un certain temps déjà.
Je m'installe à une table et remplis rapidement le petit questionnaire.
Je m'aperçois que mon ticket vert porte le n°110, alors que la dame qui attends à côté de moi a le n° 54 !

Il est donc MATHÉMATIQUEMENT impossible que je sois pris en charde dans l'heure qui reste avant la tombée du jour. Il n'st pas question non plus que je sollicite un quelqconque passe-droit, ça n'est pas dans ma mentalité.

Je m'adresse à un jeune fille qui semble être là pour renseigner les arrivants et elle me dit "qu'on aurait du me remettre un ticket rose, puisque j'avais pris rendez-vous sur Internet"

Je retourne donc à l'accueil et je précise à nouveau à la préposée (ce n'est pas de ma faute si elle est blonde et mastique son chewing-gum de façon fort bovine) que je veux seulement savoir si je pourrai passer dans le délai, que sinon je prendrai un autre rendez-vous ... avec mon chauffeur.

Avec mon ticket rose n°34 je pense tenir le bon bout et je retourne dans la grande salle.
Au bout de 5mn le seul déplacement que je constate est un monsieur qui se lève de sa chaise ... sur le dossier de laquelle est collée une affichette "RDV Internet".
OK, je me rends dans cette partie de la salle (je ne vois aucune file d'attente ni dispositif d'annonces)

A mes côtés une dame commence à piaffer "mon mari a rendez-vous chez le spécialiste à 16h30, on n'y sera jamais !". C'est sur !
Je sors mon bouquin et commence à attendre tranquillement.
Un jeune couple avec son bébé commence aussi à s'impatienter. C'est normal, ils avaient rendez-vous à 14h50 (une heure plus tôt) et ils ne sont toujours pas passés. Bizarrement leur ticket rose porte le n° 40 !
La simple logique prouve que je n'ai aucune chance (et il n'est toujours pas question de prendre le tour de quelqu'un).

Je m'adresse à un monsieur qui erre (je ne trouve pas de mot plus exact) dans la salle avec son badge "responsable de centre" en sautoir et lui fais part de ma doléance : je voulais seulement qu'on me dise si "oui on non", à charge pour moi de revenir.
Il s'agit d'une opération de prévention de masse, je peux comprendre qu'ils soient débordés, mais bon sang !

Je ressors et signifie mon mécontentement à l'hôtesse pour sa léthargie intellectuelle.

De retour à la maison je reprends un autre rendez-vous, pour le même créneau (qui est encore libre) que mon épouse. Sans plus de problème je reçois le récépissé d'inscription.

Le mercredi matin dans nos messageries nous recevons un rappel de rendez-vous (que j'imprime.

Le jeudi (aujourd'hui) nous sommes tous les deux dès 11h50 à l'accueil du centre de vaccination.
La salle d'attente est déjà bondée, nous sommes les seuls dans la file RDV Internet, les hôtesses sont prêtes à œuvrer et fourbissent les stylos et les formulaires, mais le responsable de centre (un autre monsieur à l'air plus éveillé) ne donne le "top départ" qu'à l'heure précise : 12h.

Comme ma paperasse est déjà prête, ça ne prend QUE 5mn de brassage pour que je puisse aller dans la salle, avec mon beau ticket rose n°1, Martine ayant le n°2.
10 mn d'attente encore dans la salle avant qu'un deuxième médecin ne prenne son poste.
10 mn de discussion avec le médecin. Entre le malentendant que je suis et le français approximatif du toubib qui chuchote, le dialogue est chaotique.
J'ai eu beau lui dire que j"avais passé en revue avec mon médecin traitant ....  que je n'avais jamais fait de réaction à des vaccins similaires (tétanos) etc ... je dois répondre au moins deux fois de suite à chacune des questions ... qui figurent sur le questionnaire que j'ai rempli.
5 mn encore et après qu'elle eût avec insistance demandé si j'étais gaucher ou droitier (je suis ambidextre) "oui, mais, vous vous servez de quel bras ? .....", un infirmière méthodique me pique, sans douleur ni souci.
5 mn encore lui sont nécessaires pour remplir les rubriques de "traçabilité" dans les règles de l'art administratif : numéro de lot, date (elle retourne même faire rectifier par le toubib la date de sa "prescription" car il s'est trompé de date) et tout et tout !
Bon ! je suis le premier à passer, elle est en plein échauffement, bientôt ça ira plus vite !

Un passage éclair devant un autre bureau où une gamine (à l'air constipé, le dos tellement raide que je cherche la planche des yeux) déchire d'un magistral coup de règle plate le bulletin et m'en rend le feuillet qui me revient.

12h30 nous sommes dehors, ouf nous n'aurons pas besoin d'une deuxième injection !

La salle est déjà pleine, je plains les malheureux qui vont devoir attendre des heures .... parce qu'ils ne possèdent pas d'accès à Internet, pour la plupart des personnes d'un certain âge (normal, il s'agit encore des personnes "sensibles")

Si ce n'est pas là une illustration de la "fracture numérique" ?

Qu'est-ce que ça va être si la population "active" doit subir ces aléas ?

Loin de moi l'idée de juger de la nécessité ou non d'avoir lancé une telle opération de vaccination en masse, mais j'avoue que je ne trouve aucun des arguments gouvernementaux qui justifient ce choix pertinents.

Les vaccins sont conditionnés par 10 ?
Il ne faut pas assommer les caisses d'assurance maladie de consultations à 22€ ?
Il y a urgence et il faut laisser aux généralistes le temps de soigner les malades ?

Amha (à mon humble avis de citoyen-contribuable) : foutaises !

Si l'urgence est telle, les médecins généralistes pouvaient aussi bien "bloquer" dans l'agenda de leurs cabinets de consultation une demi ou une journée par semaine pour se consacrer exclusivement à la vaccination de leurs patients, quitte à ce que par réquisition ne leurs soient versés que des honoraires réduits (les médecins qui effectuent l'entretien préalable ne sont-ils pas rétribués et à quel taux ?
Au temps également pour les conditionnements.

Le coût total des systèmes mis en place (hôtesses + secrétaires + médecins + infirmières + infrastructures + prestations de service divers etc ...) ne se révèlera-t'il pas exorbitant ?
Je pense même que la manne que cela représente pour les fabricants de vaccins ne pèsera guère à côté de ces coût (même si c'est sûr c'est d"elle que s'alimentera la future polémique populiste).

Au fait, à la demande de ma fille j'ai jeté un œil : il semble bien qu'il y ait trois marches à gravir pour accéder aux lieux ; merci pour les personnes à mobilité réduite.

A cette heure, juste une petite raideur dans l'épaule gauche .... et dans le (mauvais) caractère.

26 novembre 2009

Chauds, les marrons !

Ce matin je suis allé au marché m'acheter des pommes.

Martine m'ayant demandé de lui ramener des châtaignes, je m'arrête devant  l'étal d'un petit producteur de Jumièges (encore un !) qui propose divers produits du potager et des vergers.

Celui-ci est en train de converser avec un "petit pépère", lorsqu'il commence à m'emballer mes deux barquettes il  m'énonce les diverses façons de faire cuire les châtaignes : "bouillies ou cuites à une poêle à trous ... une poêle à trous" insiste-t'il.
"Je connais bien" réponds-je avec un sourire.

Le pépé se manifeste alors avec un brin de nostalgie des "années 50", quand on les vendait ainsi au coin des rues.

La "thune dans le bastringue", il ne fallait pas me pousser beaucoup.

Je me souviens à mon tour :

Moi ça ne date que des années 60, mais je me souviens des "Darini", cette famille d'origine italienne qui l'été parcouraient les rues de Mantes en pédalant sur leurs triporteurs blancs en vendant des sorbets.
L'hiver venu ils enfourchaient d'autres triporteurs bruns aménagés pour cuire les marrons.
A la sortie des cours du Lycée et en attendant le car de transport scolaire, c'était une récompense et un goûter prisés, tout chauds dans leur cornet de papier journal.
Le "Père Darin" et son gendre, sympathiques moustachus et la robuste "Mère Darin" (la fille cependant) ont été pendant des années des "personnages".

Mais je ne peux me retenir, lorsque mes interlocuteurs me demandent où cela se passe et quand je leur cite le lycée St-Exupéry, de leur préciser : "Vous savez bien, celui dont un certain Ferry ...."
-" ah oui" ponctue le pépé.
"... quand il a été ministre de l'éducation, disait qu'il s'y était senti en prison !. 
A cette époque, le jeu le plus violent de la cour de récré, c'était la marelle !
Comme quoi, quand les hommes politiques racontent des cracques, ils n'ont pas la même mémoire que nous !"

Ca, c'est un truc qui m'a vraiment énervé quand il a été nommé ministre, l'homonyme philosophe de salon !
Sa première visite a été pour ce lycée qu'il n'a eu de cesse de "débiner", puis il a enchainé bien entendu sur la visite de ce fameux "quartier sensible" du Val-Fourré, laissant la médiacrité faire l'amalgame.

Sauf que !

- le Val-Fourré à l'époque où nous étions condisciples (mais je n'ai aucun souvenir de lui) n'était en grande partie qu'un fouillis de tas de terre et gravelles et c'était le terrain de cross-country que nous faisait arpenter Mr Manceau, ci-devant professeur d'éducation physique et excellent pédagogue (mais c'est une autre histoire).
Quelques immeubles surgissaient du sol, c'étaient les tours qui ont été les premières à être dynamitées au nom de la rénovation, à l'époque ceux qui accédaient à la propriété des appartements s'y trouvaient bien.
Certes, ensuite le fait d'avoir utilisé une grande partie du quartier pour ghettoïser les travailleurs (immigrés) des usines automobiles de la basse-seine n'a rien arrangé.

- pour accéder au Val-Fourré et y tourner les éternels "marronniers" qui voient les politiques de tous bords (Chirac comme Bové, Le Pen's family etc ... etc ...) s'y faire filmer dans leur numéro favori, les instructions à donner aux chauffeurs sont on ne peut plus simples : prendre l'A13 direction province, prendre la sortie tout juste avant le premier péage ... et on y est !

Tiens, aujourd'hui c'était le petit voup de gueule !

@+ Lionel

27 octobre 2009

Ah la chameau !

Bon, ben ce coup-ci je n'ai pas venu venir le coup !

Martine fréquentait depuis l'an dernier déjà une nouvelle chorale du nom de "Chants Mêlés".

Donc tous les mardis soir j'ai le choix du programme télé.
Ce soir "Le Roi et l'Oiseau" sur Gulli, petit bijou et régal indémodable.

Mais ce qu'elle avait réussi à me cacher depuis la rentrée, c'est qu'elle avait été élue "d'office" Présidente de cette association !
C'est la taille au dessus par rapport à ses (nombreuses) autres activités, car l'association est subventionnée et la chef de chœur est vacataire. Elle succède à ce poste à des personnes qui se sont certainement moins impliquées qu'elle ne le sera dans le fonctionnement de cette association, qui "roule" depuis plusieurs années (ce qui est à notre avis une excellente raison pour remettre les différentes habitudes à plat, ce qui ne veut pas dire forcément les chambouler).

Donc cet après-midi j'ai fait chauffer mon clavier avec les premiers courriers de demandes de renouvellement de subventions.
J'ai aussi fait joujou avec "The Gimp" (Gnu Image Manipulation Program) pour récupérer, voire détourner le joli sigle de l'association, conçu par Jean-Pierre Boulanger, dont Martine a fait une superbe réplique en bois découpé, que je n'ai pas manqué de clicher à la volée lors d'un passage à Créa-Lud'.
Ce sont ces amuseries graphiques qui font l'objet de la dernière galerie de photos. Si j'étais moi-même graphiste, ça se saurait ! Soyez indulgents svp.

A bientôt,  Lionel

1 octobre 2009

Vive les "circuits courts"

Aujourd'hui sur le marché, j'ai eu une conversation très intéressante avec un producteur de fruits dont l'exploitation se situe au Mesnil sous Jumièges.
Ce qui m'a "tapé dans l'œil", c'est la grande diversité des variétés de pommes (poires, coings et quelques légumes) proposés, tous de provenance "locale" (Mesnil sous Jumièges se situe à une trentaine de km de Sotteville).
J'ai eu cet été l'occasion de redécouvrir les paysages des Boucles de Seine Normande, ces pittoresques méandres du fleuve en aval de Rouen, pour l'instant relativement épargnés par l'industrialisation et qui jouissent parfois d'un micro-climat propice aux cultures fruitières.
Jusqu'à aujourd'hui, j'avais eu affaire à des propriétaires de vergers et jardins, soit sur le bord des routes, soit le dimanche matin sur le marché.
Visiblement le monsieur avec lequel j'ai engagé la conversation était un producteur professionnel et non occasionnel, la conversation a vite porté sur un choix qu'il avait fait (à vrai dire contraint et forcé), celui du "circuit court", venir vendre sa production directement sur les marchés, au lieu d'utiliser (de se faire utiliser par, devrait-on dire) l'intermédiaire des groupes de distribution des grandes surfaces.
Voyant dans quel engrenage infernal d'endettement il s'engagerait (s'était engagé), entre l'obligation d'utiliser des "normes" de production aussi farfelues que draconiennes, les charges salariales s'il devait maintenir un certain "niveau de productivité", la rapacité des centrales pour rogner sans cesse sur les prix de reprise, il a pris le parti de limiter l'envergure de son activité à quelque chose qu'il puisse maîtriser, ce qu'il ne semble pas regretter.
Le camion a 10 ans, les cagettes sont en bois (chut ! c'est "hors-normes"), mais je gage que "l'empreinte carbone" du cricuit de production et de distribution est ridicule et la qualité des produits indubitable.

Je ne vais pas me transformer en ayatollah de la vente directe (j'effectue aussi mes achats en grande surface, comme tout le monde) mais ça me fait réfléchir.


54___circuit_court

24 septembre 2009

Pistes cyclables et pipeau politico-journalistique

J'ai fait ces deux derniers jours des balades à vélo (voir albums photo).
Depuis l'an dernier je "recense" les pistes, allées et chemins cyclables dans l'agglomération et sans être un spécialiste, je peux m'apercevoir du hiatus entre les réalisations (réelles et souvent excellentes) et ce que recouvre le battage politico-médiatique.

Un triste faits divers survenu la semaine dernière (mort d'une cycliste de 37 ans renversée par un camion) m'a incité à découvrir "l'aménagement" de la rue de Bammeville à Rouen pour rejoindre le pont Corneille, au lieu de l'excellente piste qui longe la Seine et la zone industrielle de Sotteville - Saint-Etienne.

Sur la Google Street view on peut voir l'état antérieur de la rue : des places de stationnement en trottoir, soi-disant deux files de circulation (sens unique) qui à cause des "j'en ai pour 5 mn" ne font que créer des situations dangereuses ; bref il fallait bien faire quelque chose.

Mais quoi ? Est-ce bien raisonnable ?
"On" a délimité par un "couloir matérialisé" ce qui n'était après tout que l'espace vital nécessaire aux cyclos reconnu par le code de la route, limité à un seul sens de circulation les autres véhicules .... et matérialisé une contre-voie réservée aux vélos sur la même chaussée !

Les comportements n'ayant pas changé, ce qui est censé être un "progrès" s'avère être une opération "bonne conscience".

Les automobilistes ne prennent plus de précautions en ouvrant leurs portières ... au ras de la rue (puisqu'il sont censés avoir une marge, tant pis pour le cycliste inattentif  (mais ça fait partie de la bonne culture cyclo, je sais ... et j'applique).

Les "j'en ai pour 5 mn" n'ont pas changé leur triste comportement d'un iota (j'en profite pour épingler le minibus des Vikings, c'est pas la peine de faire des opérations de reconduite de pochards à leur domicile dûment médiatisées pour gâcher l'image de marque comme ça, surtout avec des véhicules aux logos identifiables !)

Comme l'ambiguïté des deux files est levée, la vitesse moyenne sur l'unique file me parait parfois un peu excessive (mais ça "on" peut le contrôler, n'est-ce pas et même ça peut rapporter.

Au début de la balade (par ailleurs fort réussie, je n'ai pas tari d'éloges sur les aménagement du quai rive droite de Rouen), j'avais déjà eu le loisir d'aiguiser mon esprit chagrin en constatant la suppression d'un tronçon (un de plus) de la piste cyclable qui longe la rue Pierre Corneille - rue de Paris.
Dernier tronçon sur lequel ont été installés des plots et supprimés les panneaux : de la gare de Sotteville au carrefour avec la rue Raspail.
C'est égal, les riverains sont contents et on ne changera pas les cartes du réseau cyclable (d'ailleurs elles tiennent parfois de l'imagination pure et simple.

Pour quitter les quais bas au retour et remonter sur le pont Corneille, j'ai le choix entre grimper avec le vélo les escaliers (à peine aidé dans ce sens là par la rigole guide-pneus (au moins pour la descente elle est bien pratique) ou alors me rendre au bout du quai, là où se trouve un petit portillon sur la voie ferrée, remonter sur le trottoir jusqu'à l'arrêt de bus, demander le feu pour traverser la sortie de la voie sur berge et revenir vers le pont.
Mais là, dois-je emprunter le trottoir comme c'est "toléré" maintenant, puis-je emprunter (à contre-sens) la même "bande matérialisée" au cours de laquelle je ne distingue vaguement qu'une trace de la silhouette d'un vélo censée indiquer l'usage de cette bande, en surveillant attentivement les voitures qui viennent en face de moi et qui n'y font pas attention ... puisque ce n'est pas signalé ?
Alors j'ai volontairement (et précautionneusement) emprunté cette bande .. au vu et au su d'un véhicule de la police nationale.
Pas de réaction, pas de coup de frein, d'avertisseur, de signe, ni rien : l'indifférence.
Pour en avoir le cœur net, hier je demande poliment le renseignement à un policier qui terminait une intervention (aider les pompiers à embarquer de la viande saoûle).
La "réponse" : "je ne sais pas, il faut de mander à la mairie."
Bon, à suivre ...

J'ai l'air de pester contre la jungle automobile, mais je dois préciser que je suis tout aussi choqué par le comportement irresponsable des "nouveaux convertis" aux joies de la petite reine en ville.
N'effectuant pas de dépassements par la droite, de franchissements de feux rouges, marquant mon arrêt aux Stop, indiquant mes changements de direction, je pense ne pas commettre plus ni moins d'erreurs que lorsque je suis au volant.
Mais que notre misérable et fragile carcasse est au mieux ignorée, souvent méprisée !

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